Portes et Fenêtres

Quand j’étais enfant, puis adolescente, a l’école, les maths, c’était ma bête noire. Pire, une torture…Additions, soustractions, divisions…, ça allait encore. Mais quand il a fallu extraire des racines carrées, résoudre des équations et …l’horreur absolue, démontrer que le cercle et le rectangle et le carre rencontraient le triangle qui passait par la ligne perpendiculaire a la ligne droite, c’était panique à bord…tout se mélangeait, mes yeux se brouillaient et a part réciter bêtement les théorèmes de Pythagore et leurs semblables…il ne sortait rien, rien, rien de mon compas, ma règle ou mon rapporteur…

Aujourd’hui, je me surprends a prendre un plaisir fou a laisser mes pinceaux tracer sur la toile des lignes qui s’entrecroisent, des rectangles suspendus dans le vide, des escaliers qui dégringolent je ne sais où…je me suis libérée de tout ce qui m’a fait tant souffrir…dimensions, proportions, perspectives…Me voilà libre, enfin ! Affranchie de ces douloureuses contraintes. Pas de compte a rendre au géomètre, au professeur, a celui qui “sait”. J’ose peindre une porte accrochée au ciel, je lui ajoute une fenêtre et c’est un drôle de dialogue, une espèce de sarabande que jouent, entre elles, mes formes difformes. Je me moque des conventions, je n’ai pas peur de superposer lignes, rectangles ou cercles imparfaits, au contraire, je leur invente de nouvelles dimensions, des volumes qui n’existent que dans mon imagination, et mes pinceaux s’aventurent au gré de leurs envies.

Donner vie en couleurs a mes figures informes, me sentir libre…libre d’y voir de la beauté, c’est cela aussi, mon bonheur !

At school ,when I was a kid or a teen , mathematics were my nightmare. A real torture..adding, subtracting,dividing ... i could handle. But we had to deal with square root extraction, equations and the worst was demonstrating that a circle, rectangle, square met a triangle through a line perpendicular to....It was panic time: everything blurred and stupidly repeating and repeating Pythagorean theorem or others similar rules , did not help: nothing came out my compas, my ruler or my protractor....nothing.

Today I am surprise how much pleasure I have when my brushes create on the canvas, these lines that cross themselves, draws floating rectangles, stairs tumbling down nowhere... I feel free from these past suffering about dimensions, proportions, perpective. Finally I am free, liberated from these frustrating constraints. No accountability to a teacher or land surveyor or to all 'Who knows" better!I dare to paint a door hanging to the sky I even add a window and they together started a funny dialogue, a kind of kind of saraband payed by all these weird shapes created on te canvas.I don't care about drawing rules and standards, I am not afraid to stack flawed lines, rectangles or circles, rather the opposite I invent them new proportions, volumes that do not exist except in my imagination and then my brushes freely meander where my fancy take them.